Bénin/Le contrat d’objectif, le point d’avancement des réflexions
Les objectifs de mise en vigueur du contrat
d’objectif dans les établissements scolaires de la zone d’intervention du Partenariat
Mondial pour l’Education (PME) et la projection sur l’expérimentation en
perspective ont été présentés aux acteurs du secteur éducatif béninois. C’était
durant les travaux de la revue 2013 du secteur de l’éducation au Bénin.
Le contrat d’objectif, qu’est ce que c’est ? Est-ce
qu’il prend en compte l’enseignant individuellement ? Est-ce que ce contrat
concerne la manière dont l’enseignant s’occupe des élèves ? Est-ce que le
contrat d’objectif est pour motiver les enseignants à travailler
ensemble ? Comment les écoles contractantes seront identifiées ? Comment
est-ce que ce contrat est évalué à la fin de l’année ? Voilà autant de
questions des participants lors de la présentation du contrat d’objectif. Une communication
de l’inspecteur François HOUEDO qui a abordé les objectifs du contrat, le point
d’avancement des réflexions et la projection sur l’expérimentation en perspective.
Il a défini le contrat d’objectif comme « …un
engagement pris par un responsable de l’éducation à un niveau précis de la
hiérarchie pour porter ses performances d’un niveau A vers un niveau B dans un
délai raisonnable en menant des actions visibles et mesurables ». Avec ce
contrat, « L’objectif que se fixe désormais un chef d’établissement
déterminera les résultats attendus de lui pour les tests qui peuvent lui
permettre de bénéficier des ressources PME ».
« Ainsi chaque établissement scolaire de la
zone d’intervention du PME aura un but à atteindre de manière à contribuer à la
qualité des résultats scolaires », a précisé François HOUEDO. Chaque
acteur contractant est alors jugé à partir des résultats de l’objectif fixé au
départ. Ce contrat existe en trois catégories. Le contrat transversal encore
appelé la note éliminatoire. Dans un établissement scolaire il y a un minimum,
c’est l’exécution des programmes d’études. Pour être éligible au contrat d’objectif,
les programmes d’étude doivent être exécutés à un pourcentage donné que nous
allons préciser. C’est pour cela qu’on l’appelle contrat transversal ou note
éliminatoire. Ensuite il y a le contrat pédagogique : le chef
d’établissement prend ce contrat en fixant un quota pour dire qu’en dehors de
l’exécution normale des programmes, il va amener les performances des élèves à
tel niveau par rapport à certaines compétences (comme l’écriture ou le calcul par exemple). Et c’est cela qui va être
mesuré. Enfin le dernier contrat qui est fédérateur et non exigible. A ce
niveau on évalue l’établissement par rapport à d’autres compétences comme l’hygiène
du corps, l’entretien du cadre de vie…
C’est le chef d’établissement qui signe le contrat.
Mais le conseiller pédagogique et le chef de la circonscription scolaire ont
aussi leur contrat. Et on applique le principe de la jouissance
échelonnée : On ne donne qu’une partie des moyens au chef d’établissement.
Il ne va bénéficier de la totalité des moyens que lorsqu’il aura atteint les
performances. Le document contenant toutes les modalités concernant le contrat
sera validé en Mai prochain. L’expérimentation va démarrer à l’année scolaire
prochaine en Octobre 2013. Le travail sera fait sur trois, évalué trois fois.
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