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Affichage des articles du juillet, 2012

Les facultés classiques : Le cauchemar des nouveaux bacheliers

Par Ablawa BOKO. Malgré son qualificatif de « haut lieu du savoir », l’Université d’Abomey-Calavi traine encore des problèmes de restructuration qui malheureusement agissent sur le rendement. Même avec les efforts de modernisation et d’informatisation de son fonctionnement, elle peine à offrir aux jeunes bacheliers des conditions d’études meilleurs surtout dans les facultés classiques. Ce samedi matin du mois de Juin 2011, Marie se demandait s’il fallait aller au cours. Elle avait peur de suivre six heures de cours debout dans un coin ou de se faire renvoyer par le professeur. « Je n’ai pas acheté les fascicules imposés par le professeur. Un fascicule de 2000fcfa qui contient le cours et un autre de 1500fcfa à acheter pour avoir accès à un examen qui aura lieu le jour suivant (dimanche). C’est stressant, c’est embêtant ». Stressant pour Marie parce qu’elle n’est pas habituée à suivre les cours dans ces conditions et à passer des examens de dimanche. Etudiante

Campus d’Abomey-Calavi : « On m’a volé mes notes ! »

Par Ablawa BOKO Sur le campus d’Abomey-Calavi, les chemins de la réussite sont multiples. Et pour ceux qui n’y comprennent rien, le passage en année supérieure devient presque impossible. Après un an d’étude sur le campus, Flore G. et Monelle Z. sont déçues. Toutes deux regrettent leur choix. Monelle se demande pourquoi s’être inscrite en Lettre Modernes à la Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (Flash) et Flore n’a plus envie de suivre les cours données en Chimie Biologie Géologie (Cbg) à la Faculté des Sciences et Techniques (Fast). Réussir à l’Université, elles y ont cru puisqu’ayant pu franchir l’étape du Baccalauréat. « Je me suis toujours dit que le plus dur c’était d’obtenir le Bac, le reste n’était qu’un jeu d’enfant » confesse Monelle. « J’ai toujours entendu parler de l’Université comme une jungle où tous les moyens sont bons pour réussir, la finalité étant le diplôme. Mais je n’y aie jamais cru » confie Flore. Ces deux jeunes étudiantes