Les facultés classiques : Le cauchemar des nouveaux bacheliers
Par Ablawa BOKO. Malgré son qualificatif de « haut lieu du savoir », l’Université d’Abomey-Calavi traine encore des problèmes de restructuration qui malheureusement agissent sur le rendement. Même avec les efforts de modernisation et d’informatisation de son fonctionnement, elle peine à offrir aux jeunes bacheliers des conditions d’études meilleurs surtout dans les facultés classiques. Ce samedi matin du mois de Juin 2011, Marie se demandait s’il fallait aller au cours. Elle avait peur de suivre six heures de cours debout dans un coin ou de se faire renvoyer par le professeur. « Je n’ai pas acheté les fascicules imposés par le professeur. Un fascicule de 2000fcfa qui contient le cours et un autre de 1500fcfa à acheter pour avoir accès à un examen qui aura lieu le jour suivant (dimanche). C’est stressant, c’est embêtant ». Stressant pour Marie parce qu’elle n’est pas habituée à suivre les cours dans ces conditions et à passer des examens de dimanche. Etudiante